La parole à… Stéphane Olmi, vice-président, et Adrien Choquet, drecteur exécutif chez Gimar&Co; « Le BaaS a un bel avenir devant lui »
Que représente le Banking-as-a-Service (BaaS) désormais ?
Le concept est de plus en plus présent en Europe et en France où plusieurs sociétés proposent leurs offres avec des positionnements un peu différents. Par exemple, Arkéa Banking Services a été la première à offrir une infrastructure bancaire en marque blanche à des entreprises exclusivement bancaires ou d’assurance.
Puis sont apparues Treezor, XPollens, Swan et Solaris Bank, venue d’Allemagne, ou Bankable, venue du Royaume-Uni. Certains agrégateurs ont aussi pris le tournant du BaaS, comme TrueLayer ou Railsbank, fournisseur de paiement devenu un véritable fournisseur de BaaS.
Que peut représenter cette activité à terme ?
Le BaaS a un bel avenir devant lui : en proposant un service complet autour de la gestion du compte et des flux, une capacité à gérer les paiements transfrontaliers plus vite et pour moins cher que les établissements traditionnels, et pour certains d’entre eux du crédit, il va séduire de nombreux nouveaux entrants. L’enjeu est ensuite de regrouper des services qui ont été développés par d’autres fintechs de façon isolée mais en privilégiant la performance afin de constituer une offre large et bien intégrée. C’est ce qui permet aux marchands et aux marketplaces de proposer les services financiers qui complètent leur propre offre. Les acteurs du BaaS grandiront avec leurs clients s’ils sont capables de rendre accessibles les services financiers sans friction et en toute conformité.
Publié dans L’AGEFI